L’église des hommes serait une prison? Oui, car elle fixe
des règles à suivre.
La religion serait une prison? Oui, car elle fixe des règles
pour atteindre Dieu.
La bonne nouvelle est que Jésus s’est fait homme comme nous,
non pour nous fixer des règles à suivre mais pour nous rendre la liberté: c’est
Lui qui a payé le prix pour nous réconcilier avec Dieu!
Jésus est mort pour toi, pour te faire sortir de ta prison
et pour te rendre la liberté et la vie en abondance!
* * *
Je me trouvai soudainement debout dans la grande cour
d'une prison, ceinturée de murs énormes; je n'en avais jamais vus de semblables. Ces murs
s'étendaient à perte de vue; ils étaient très épais et hauts d'une centaine de
mètres. Ils étaient renforcés par une clôture et une haie de fils de fer
barbelés. Au sommet du mur, tous les trente mètres, il y avait des tours de
garde avec leurs gardiens, mais ils étaient beaucoup trop éloignés pour que je
puisse bien les observer.
Il faisait gris et sombre; la masse des gens qui se tenaient dans la cour de la
prison reflétait parfaitement la tristesse du lieu. Les gens assis formaient un
peu partout des groupes homogènes: les vieux d'un côté, les jeunes d'un autre et parmi
les vieux comme parmi les jeunes, les hommes blancs étaient d'un côté et les
noirs d'un autre; les femmes étaient à part et il en était de même pour
chaque race. Tous ceux qui avaient des caractéristiques particulières se
rassemblaient à part, sauf les plus jeunes enfants.
De nombreuses personnes circulaient entre les groupes.
Il me semblait qu'elles cherchaient à trouver leur identité pour se joindre au
groupe auquel elles ressemblaient le plus. Il était clair cependant que ces
groupes ne se laissaient pas rejoindre facilement.
Je regardai attentivement ces gens et je découvris
qu'ils avaient tous de profondes blessures, beaucoup de cicatrices et de
balafres. Tous semblaient être mal-voyants, à l'exception des enfants; ces gens voyaient tout juste assez pour se maintenir
dans leur propre groupe et là encore, ils restaient constamment à l'affût de la
plus petite différence et quand ils la trouvaient chez quelqu'un, ils
l'agressaient. Ils paraissaient tous affamés, assoiffés et malades.
Je m'approchai d'un homme âgé et lui demandai pourquoi
tous étaient en prison. Il me regarda surpris, affirma qu'il n'était pas en
prison et me demanda la raison d'une question aussi stupide! Je lui montrai les barrières et les gardes et il
rétorqua: «Mais quelles barrières et quels gardes?». Il me dévisageait comme si je l'avais insulté; je
compris que lui demander quelque chose de plus risquait de le rendre fou
furieux.
Je posai la même question à une jeune femme et reçus
la même réponse. Je réalisai qu'ils étaient tous mal-voyants et ne pouvaient
voir ni les barrières ni les gardes, de sorte que ces gens ne savaient même pas qu'ils
étaient captifs!
Je voulus interroger un garde afin de savoir pourquoi
ces gens étaient prisonniers. Je m'avançai vers les clôtures et je m'aperçus
qu'elles étaient trouées, donc très facilement traversables! Quand j'atteignis le mur lui-même, je découvris
l'irrégularité de sa construction et la facilité avec laquelle j'allais pouvoir
l'escalader. N'importe qui aurait pu facilement s'échapper, mais personne n'en
avait l'idée: chacun ignorait qu'il était captif!
Lorsque je parvins au sommet, ma vue portait très loin
et j'aperçus les rayons du soleil, bien au-delà des murs... Le soleil ne brillait pas dans la cour de la prison à
cause de la hauteur du mur d'enceinte et des nuages. Là-bas, dans la cour de la
prison, je voyais des feux près des groupes d'enfants; leur fumée s'élevait en
nuages épais, qui, en s'ajoutant à l'ombre portée des murs, obscurcissaient
l'atmosphère déjà lourde et triste. Je me demandais bien ce qui pouvait brûler.
Je marchai sur le sommet du mur jusqu'au poste de
garde. Je fus surpris de trouver le garde, vêtu d'une robe à rabat indiquant sa
fonction d'homme d'église. Il ne fut pas surpris de me voir, car il devait me
prendre pour un autre garde...
-
«Monsieur, pourquoi ces gens sont-ils en prison?» demandai-je. Visiblement, cette question le surprit et
je vis brusquement la crainte et la méfiance tomber sur lui.
-
«Mais quelle prison!?» répondit-il. «De quoi parlez-vous?»
-
«Eh bien, je parle de ces gens dans cette cour... de prison!» dis-je, tout en constatant en moi un étrange courage.
Je continuai: «Vous êtes visiblement un gardien de prison puisque
vous vous trouvez dans la maison du garde: mais, pourquoi êtes-vous habillé ainsi?».
-
«Je ne suis pas un garde et ce n'est pas une prison, je
suis ministre de l'évangile! Je ne suis pas leur gardien, je suis leur conducteur
spirituel!
Ce n'est pas une maison de garde, c'est la maison du
Seigneur! Mon fils, si tu crois que tes questions sont drôles... Il n'y a vraiment pas de quoi rire!»
Il saisit son fusil et semblait prêt à tirer sur moi...
-
«Oh, je vous en prie, excusez-moi de vous avoir dérangé!» m'exclamai-je précipitamment - pour lui éviter d'avoir à utiliser son fusil.
En m'éloignant, je m'attendais à tout moment à
entendre des coups de feu.... L'homme manquait à tel point de sécurité que je
courais le risque, s'il se sentait menacé, qu'il ne tire sans réfléchir! Je veux ajouter cependant qu'il était sincère: il ne savait pas qu'il était un gardien.
Je longeai le mur jusqu'au moment où je me sentis
assez en sécurité pour pouvoir me retourner et regarder ce ministre de
l'évangile. Il faisait les cents pas, très agité, allant et venant devant sa
maison de garde. J'étais surpris que mes questions aient pu l'inquiéter
pareillement: de toute évidence, elles l'avaient rendu inquiet; il était choqué, mais ne se remettait pas en cause
pour autant.
Tout en marchant, je cherchais désespérément à
comprendre ce qui se passait et je réfléchissais à la formulation de mes
questions pour ne pas offenser le prochain garde. En m'approchant, je fus à
nouveau surpris par son apparence: ce n'était pas un autre ministre de l'évangile, mais
une jeune femme d'environ vingt-cinq ans!
-
«Mademoiselle, puis-je vous demander quelque chose?» ajoutai-je.
-
«Mais certainement! En quoi puis-je vous aider?» dit-elle avec
condescendance. «Êtes-vous le parent de l'un des enfants?»
-
«Non!» répondis-je. «Je suis écrivain...» et par là même, je captai son attention!
Je voulus éviter de renouveler mon erreur précédente,
aussi demandai-je simplement à la jeune femme pourquoi elle se tenait dans ce
lieu, sans mentionner bien sûr, la maison de garde... Sa réponse fut immédiate et elle parut surprise de mon
ignorance
-
«Je suis la maîtresse d'école et... ne trouvez-vous pas normal que je sois dans mon école?»
-
«...C'est donc votre école?» dis-je, en lui montrant la maison de garde.
-
«Oui... J'y suis depuis trois ans et j'y serai peut-être toute
ma vie: j'aime tellement mon métier!» Cette dernière réponse fut automatique et je sus qu'il
me serait possible de pousser un peu plus loin l'avantage pour en savoir plus!
-
«Qu'est-ce que vous enseignez?... Pour envisager de passer le reste de votre vie dans ce
métier, cela doit être passionnant!»
-
«J'enseigne les matières scientifiques et sociales.
C'est mon job de former ces jeunes esprits pour qu'ils aient une vision
correcte du monde par une approche logique, morale, métaphysique et
psychologique. Ce que je leur enseigne les guidera toute leur vie! Et vous, qu'écrivez-vous?» s'enquit-elle.
-
«Des livres...» répondis-je et je repris: «J'écris des livres pour la formation de dirigeants» car je prévoyais la suite... Je savais que si j'avais dit des livres pour
dirigeants chrétiens, notre conversation aurait tourné court; aussi
sembla-t-elle très intéressée par cette réponse.
-
«La formation des dirigeants est un sujet très
important» affirma-t-elle d'un petit air condescendant. «Les changements se produisent si rapidement qu'on doit
avoir les outils adéquats pour conduire ces changements dans la bonne direction...»
-
«... la bonne direction?» demandai-je.
-
«Oui, vers la prospérité - qui découle de la paix et de la sécurité!» répondit-elle, surprise de ce que je puisse poser une
telle question.
Je poursuivis: «Je n'ai pas l'intention de vous ennuyer, mais selon
vous, quel est le meilleur chemin pour obtenir cette paix et cette sécurité?»
-
«Mais par l'éducation, bien sûr! Nous sommes ensemble
sur la même galère Terre et nous devons nous en accommoder. Par l'éducation,
nous libérons les masses de leur mentalité tribale d'hommes des cavernes. Nous
sommes tous semblables et si chacun de nous travaille pour la société, nous
avancerons tous ensemble!»
-«C'est intéressant... mais... nous ne sommes pas tous semblables et il faut aussi
remarquer que les gens sont de plus en plus individualistes! Ne pensez-vous pas devoir un petit peu modifier votre... affirmation?»
Elle me regarda à la fois surprise et troublée, mais
pas un seul instant elle n'envisagea de prendre en considération la véracité de
mes propos!
-
«Monsieur, mais... êtes-vous complètement aveugle?» dit-elle enfin.
-
«Non! Je crois que je vois tout à fait clair» répondis-je. «Je viens de finir une mission et j'ai eu de nombreux
contacts je n'ai jamais rencontré autant de divisions et d'animosité entre les
gens. Il me semble que les conflits entre les personnes sont plus intenses que
jamais.»
Mes affirmations furent comme des gifles pour cette
jeune femme: elle n'en croyait pas ses oreilles et ne pouvait envisager qu'il
pût y avoir quelque vérité dans mes paroles! Je l'observai: elle était si malvoyante qu'elle me
voyait à peine et elle se trouvait dans une tour si élevée qu'elle ne pouvait
pas voir les gens en contre-bas; elle ne voyait pas réellement ce qui se passait, mais
elle était sincère en pensant qu'elle était capable de tout voir!
-
«Nous sommes en train de changer le monde, voyons!» dit-elle de façon méprisante. «Nous sommes en train de changer les gens! S'il y a des personnes qui agissent comme des bêtes,
comme vous le décrivez, eh bien, nous les changerons aussi! Nous prévaudrons! L'humanité l'emportera!»
-
«C'est vraiment un très grand défi pour quelqu'un
d'aussi jeune que vous!» remarquai-je.
Elle se cabra devant cette affirmation, mais avant
qu'elle ne puisse répondre, deux femmes apparurent, marchant en direction de la
porte de la maison de garde, sur le sommet du mur. L'une était une femme noire
dans la cinquantaine, tandis que l'autre était une femme blanche très bien
habillée et dans la trentaine. Elles conversaient en marchant et toutes deux
paraissaient confiantes et dignes. Elles n'étaient pas malvoyantes et c'est
pourquoi elles purent atteindre le sommet du mur.
À ma surprise, la jeune institutrice saisit son fusil,
sortit de la maison de garde à leur rencontre pour leur interdire d'approcher.
Elle les salua à peine, d'un air supérieur, pour les impressionner. Les deux
femmes devinrent étonnamment timides et presque trop respectueuses devant cette
toute jeune femme.
-
«Nous sommes venues vous demander quelque chose
concernant l'enseignement reçu par nos enfants, car nous ne le comprenons pas» affirma la femme noire avec courage.
-
«Oh, mais je suis persuadée que vous ne pouvez pas
comprendre la majeure partie de l'enseignement...» répondit l'enseignante. Les femmes étaient obnubilées
par le fusil de la maîtresse qui le tenait ostensiblement pointé sur elles. Je
me tenais là, médusé par ce qui se passait. La jeune enseignante se tourna vers
moi et me regarda avec nervosité: elle avait peur que je ne parle à ces femmes et me
demanda de partir - tout en maintenant son doigt sur la gâchette du fusil.
Les femmes levèrent alors les yeux, cherchant à voir à qui elle s'adressait; je pris conscience de leur incapacité à m'apercevoir:
la peur les avait rendues aveugles!
J'interpellai ces femmes pour les encourager à croire
ce qu'elles percevaient dans leur cœur. Elles se tournèrent dans ma direction
comme si elles n'entendaient que du bruit, car elles avaient perdu la capacité
de saisir les paroles. Voyant cela, la jeune maîtresse sourit. Elle braqua
alors son fusil vers moi et donna un coup de sifflet: j'étais perçu comme étant le plus dangereux des êtres
vivants!
Je sus que je ne pouvais attendre l'arrivée de la
personne alertée par ce coup de sifflet, quelle qu'elle fût. Je réalisai aussi,
qu'un seul pas en arrière me ferait sortir du champ de vision de cette jeune
enseignante et m'apporterait la sécurité. Je m'en allai donc; elle hurla, utilisa son sifflet, et fut à la fin si
furieuse qu'elle commença à tirer sur les deux femmes.
Sur le sommet du mur entre les deux postes de garde,
je réfléchissais à tout ce qui se passait quand je perçus la présence de
Sagesse.
-
«Tu dois retourner dans la cour de la prison. Je serai
avec toi. Sache que tu as toute la vision nécessaire pour échapper à quelque
piège et à quelque arme que ce soit. Rappelle-toi seulement que la peur aveugle! Quand tu marches dans cette certitude que Je suis avec
toi, tu trouves toujours la porte de sortie. Tu dois aussi avoir la prudence de
ne révéler ta vision qu'à ceux vers lesquels Je te conduis. La vision est ce
que les gardes craignent le plus. Je sais que tu as beaucoup de questions à me
poser, mais les expériences que tu feras là-bas seront les meilleures réponses
pour toi.»
Bonjour,
RépondreSupprimerou trouver le livre complet L'appel ultime" de Rick Joyner?
Il me semble qu'il n'est plus édité et je ne sais pas comment continuer la lecture après avoir lu L'ultime assaut.
Vous pouvez le commander à l'adresse: http://www.lulu.com/shop/rick-joyner/lappel-ultime/paperback/product-23263310.html
SupprimerSi vous désirez une version pdf, laissez-moi un message.
Un fichier pdf du livre L'appel ultime est disponible gratuitement à l'adresse https://drive.google.com/file/d/0B7G-yQY42VaIamlxdUsyTUVNZGs/view?usp=sharing
SupprimerUne version pdf
SupprimerVous êtes un Amour ,que Dieu vous bénisse .
SupprimerLa série est composée de:
RépondreSupprimerL'ultime assaut
L'appel ultime
Le flambeau et l'épée
On peut lire les livres séparément mais il est mieux de les lire à la suite.
Bonjour, je suis à la recherche de ce livre. Pouvez vous m'aider ? Merci d'avance
RépondreSupprimerVous pouvez le commander à l'adresse: http://www.lulu.com/shop/rick-joyner/lappel-ultime/paperback/product-23263310.html
Supprimerou consulter le pdf à l'adresse:
https://drive.google.com/file/d/0B7G-yQY42VaIamlxdUsyTUVNZGs/view?usp=sharing
Bonsoir!
RépondreSupprimerComment je peux telecharger le livre par pdf?
Je suis béni par les livres du prophète Rick Joyner
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerY'aurait il également un lien pdf vers le dernier volet ? (le flambeau et l'épée)
Non, le livre est disponible en librairie.
RépondreSupprimerEt est-ce que c'est possible de retrouver Leadership et créativité / l'art de diriger en version pdf quelque part ? Sur un site ?
SupprimerLe livre est très édifiant
RépondreSupprimer